Comment le méthane et le CO2 peuvent aider à lutter contre la pollution plastique

28.04.2025
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Le "Country Overshoot Day" marque chaque année le jour où le budget annuel de biocapacité d'un pays serait épuisé si tous les habitants du monde vivaient comme sa population. En Allemagne, ce jour tombe déjà le 3 mai 2025, soit plus de trois mois plus tôt que l'année précédente. Le centre de recherche et de transfert b-ACTmatter de l'université de Leipzig étudie des approches innovantes pour faire face à la pénurie croissante des ressources, alors que la population mondiale ne cesse d'augmenter, grâce à des processus de production durables et des technologies axées sur la circulation. Le projet REPLACER développe des générations de matériaux vivants hybrides. Ils doivent réduire la pollution plastique à l'aide de CO2 et de méthane, explique le chef de projet, le Dr Rohan Karande, dans une interview :

Les émissions de gaz à effet de serre, la pollution plastique et la pénurie de protéines sont des menaces existentielles qui posent d'énormes défis à l'Europe et au monde. Comment la science peut-elle transformer ces menaces en opportunités ?

Dans le cadre du projet REPLACER financé par M-ERA.Net, nous développons une nouvelle génération de matériaux vivants hybrides (HLM) en collaboration avec le Leibniz-Institut für Oberflächentechnik (IOM) de Leipzig, l'Université de Lettonie à Riga et l'entreprise technologique roumaine Holisun. Ces HLM sont destinés à capturer les émissions de gaz à effet de serre, à réduire la pollution plastique et à fournir une source durable de protéines alternatives. Nous développons les HLM en cultivant des consortiums de biofilms microbiens dans des structures plastiques poreuses, notamment dans le PET recyclé. En exploitant les effets synergiques des souches photo-autotrophes et méthanotrophes formant le biofilm, l'objectif est de produire de manière efficace une biomasse élevée pour des substituts protéiques durables dans l'alimentation humaine et animale.

Comment y parvenir ?

En intégrant des biofilms d'espèces mixtes dans des matériaux poreux, nous pouvons capturer les gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone et le méthane - tels qu'ils sont produits dans les installations de biogaz - et les convertir en protéines microbiennes précieuses afin de boucler le cycle économique. Ce processus basé sur les HLM offre une alternative durable aux matières premières fossiles et répond à la fois aux préoccupations environnementales et à la demande croissante de protéines. Actuellement, nous avons développé des photobioréacteurs à base de HLM à l'échelle du laboratoire (Technology Readiness Level 3), qui peuvent produire plusieurs grammes de biomasse par jour.

Comment cette technologie va-t-elle évoluer ?

Le prochain jalon est la mise à l'échelle à un kilogramme de biomasse par jour. Avec le soutien de SMILE, l'initiative de création d'entreprise à l'université de Leipzig, l'équipe étudie les applications futures et les stratégies de commercialisation. La création d'une start-up à ce stade précoce serait certes ambitieuse, mais c'est une prochaine étape possible. Ce projet interdisciplinaire montre comment l'innovation scientifique peut apporter des changements significatifs en transformant les problèmes environnementaux actuels en solutions pour un avenir durable.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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