La pollution chimique mondiale : état actuel de la recherche

Les PFAS s'accumulent de plus en plus dans l'environnement

09.10.2025
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La rapidité de la production et de la distribution des produits chimiques dans l'environnement signifie que l'évaluation réglementaire des risques ne peut plus suivre le rythme de leur nombre sans cesse croissant. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus deux auteurs de l'ETH Zurich et du RPTU Kaiserslautern-Landau. Dans leur étude sur la pollution chimique mondiale, ils donnent un aperçu des groupes de produits chimiques particulièrement problématiques, tels que les PFAS et les pesticides, et préconisent des changements globaux pour traiter plus efficacement les risques associés pour l'homme et l'environnement. L'étude a été publiée dans le 50e numéro de la revue Annual Review of Environment and Resources.

Les produits chimiques sont aujourd'hui utilisés à des fins très diverses : produits pharmaceutiques, pesticides, produits intermédiaires dans la production industrielle, produits chimiques dans les produits de consommation et additifs plastiques. Pour leur étude, les scientifiques ont rassemblé les connaissances sur tous ces groupes de substances et ont identifié les principaux domaines problématiques en termes de santé humaine et d'environnement. "Les pesticides se caractérisent par une très grande toxicité. Il est donc nécessaire de procéder à une évaluation complète des ingrédients actifs et des concentrations qui subsistent réellement dans l'environnement. Nous savons aujourd'hui que, par exemple, de nombreux pesticides se retrouvent dans les masses d'eau à des concentrations qui dépassent les niveaux considérés comme sûrs pour les écosystèmes", explique Ralf Schulz, spécialiste de l'environnement à Landau, l'un des deux auteurs de l'étude.

Les PFAS s'accumulent de plus en plus dans l'environnement

Les substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) sont généralement moins toxiques. Toutefois, ce sont leurs demi-vies extrêmement longues qui posent problème : certaines de ces substances ne se dégradent pas dans l'environnement, même après des décennies. Par conséquent, de plus en plus de PFAS sont présentes et, avec le temps, elles s'accumulent à tel point qu'elles atteignent des concentrations alarmantes. L'introduction des PFAS dans les années 1950 visait en fait à remplacer un autre groupe de produits chimiques problématiques. Aujourd'hui, nous savons que les PFAS peuvent causer divers problèmes de santé chez l'homme. Dans de nombreux cas, leur utilisation pourrait être entièrement éliminée, ou les effets souhaités des PFAS pourraient être remplacés par d'autres produits chimiques moins problématiques.

Des défis complexes aux implications mondiales

"Le plus grand défi auquel nous sommes confrontés est le nombre croissant de produits chimiques et la difficulté d'évaluer correctement leurs risques", explique Ralf Schulz pour décrire la complexité de la situation. Les chercheurs proposent donc une transition visant à réduire le nombre de substances chimiques produites et utilisées afin d'assurer un contrôle réglementaire de leur impact potentiel sur l'homme et l'environnement. Les substances qui sont à la fois persistantes et toxiques devraient être limitées par principe. Toutefois, des exceptions seraient faites pour quelques applications, telles que les PFAS dans certains dispositifs médicaux, pour lesquelles il n'existe actuellement aucune alternative adéquate. En outre, les innovations nécessaires dans l'industrie chimique requièrent une impulsion politique pour créer les conditions-cadres appropriées. Enfin, il est essentiel de se concentrer sur la pollution chimique et de l'évaluer, à l'instar du changement climatique, au niveau mondial et par le biais d'organisations internationales, car il s'agit d'un phénomène de changement environnemental global

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