Triple clé pour une haute sécurité
Très sûr et très efficace : cryptage et décryptage avec des pérovskites luminescentes
Pour garantir une sécurité élevée des données, le cryptage doit être inviolable, tandis que les données restent rapidement et facilement lisibles. Une nouvelle stratégie de cryptage/décryptage optique des informations vient d'être présentée dans la revue Angewandte Chemie par une équipe de recherche chinoise. Elle est basée sur des composés dont les propriétés luminescentes sont soigneusement modulées et changent en réponse à des stimuli externes.

© Wiley-VCH
Les composés sont des pérovskites hybrides bidimensionnelles organiques-inorganiques à base de métal-halogénure, dont la structure consiste en des couches inorganiques formées d'ions plomb et iodure (octaèdres PbI6 liés) avec des cations organiques disposés entre eux. Elles sont faciles à produire, peu coûteuses et imprimables, tout en présentant des propriétés optoélectroniques intéressantes. Une équipe dirigée par Shenlong Jiang, Qun Zhang et Yi Luo de l'Université des sciences et technologies de Chine (Hefei) a travaillé avec trois pérovskites dont les cations ne varient que légèrement (pérovskite d'iodure de plomb phénéthylammonium (PEA)2PbI4 et ses dérivés fluorés (2-F-PEA)2PbI4 et bromés (4-Br-PEA)2PbI4 ). Les petites différences entre ces pérovskites se traduisent par une variation cruciale de leurs propriétés luminescentes. À température ambiante et sous une lumière normale, il est impossible de les différencier visuellement. Cependant, elles réagissent différemment aux stimuli.
Le cryptage des données à l'aide de ces composés pourrait ressembler à l'exemple suivant : un "dictionnaire de codes" est généré, dans lequel chaque lettre de l'alphabet est codée et imprimée sous la forme d'une matrice de 2 x 2 points dans un arrangement spécifique des trois différentes pérovskites. Cette disposition permet d'obtenir environ 1047 variantes aléatoires possibles, ce qui est trop pour que le cryptage puisse être déchiffré, même par le superordinateur le plus rapide. Le décryptage de l'information nécessite une combinaison de trois "clés" différentes : celles-ci impliquent la mesure de la luminescence des différents motifs de points 1) sous lumière UV, 2) lors du refroidissement avec de l'azote liquide et 3) sous un filtre à bande étroite (seule une petite gamme de longueurs d'onde est autorisée à travers le filtre). Sous l'application simultanée des touches 1 et 2 (lumière UV et refroidissement), les points constitués des pérovskites 1 et 2 brillent en vert et la pérovskite 3 est jaune. Si la clé 3 (le filtre) est appliquée, les points constitués des pérovskites 1 et 3 apparaissent tous deux en vert, tandis que les points de la pérovskite 2 deviennent totalement invisibles. Une application adéquate des trois clés permet de décrypter le motif correct, qui peut ensuite être retraduit à l'aide du dictionnaire des codes.
Il est également possible de convertir des lettres et d'autres symboles en codes ASCII (motifs de 8 bits) et de les crypter sous forme de codes de 2 bits. Pour ce faire, les quatre combinaisons possibles de 0 et de 1 (00, 01, 10, 11) sont cryptées sous forme de matrices de points 3x3 choisies au hasard. Les vrais motifs sont cachés parmi un grand nombre de faux motifs non assignables. Le décryptage utilise à nouveau les trois clés. Les fausses matrices de points peuvent être efficacement éliminées par ordinateur et les codes de 2 bits restants assemblés en codes ASCII de 8 bits, qui peuvent être retraduits en symboles.
Cette méthode basée sur différentes pérovskites luminescentes, combinée à la facilité de mise en œuvre des clés triples et des motifs de matrice de points, ouvre de nouvelles possibilités pour améliorer la sécurité des données grâce à un décryptage rapide et efficace.
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.