Danger caché dans les sols forestiers

Des chercheurs prouvent pour la première fois que les microplastiques sont stockés dans les forêts

03.09.2025
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Les microplastiques et les nanoplastiques polluent non seulement nos océans, nos rivières et nos champs, mais aussi nos forêts. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus des géoscientifiques de l'Université technique de Darmstadt dans une étude publiée dans la revue Nature Communications Earth & Environment.

Selon une nouvelle étude, les microplastiques nocifs ne sont pas seulement stockés dans les sols agricoles et urbains, mais aussi dans les forêts. La majorité des minuscules particules de plastique pénètrent dans les forêts à partir de l'air et s'accumulent dans le sol forestier. Les microplastiques atmosphériques se déposent d'abord sur les feuilles des couronnes des arbres, ce que les scientifiques appellent "l'effet peigne"", explique l'auteur principal, le Dr Collin J. Weber, de l'Institut des géosciences appliquées de l'Université technique de Darmstadt. Dans les forêts à feuilles caduques, les particules sont ensuite transportées vers le sol forestier par la pluie ou la chute des feuilles à l'automne, par exemple.

La décomposition des feuilles joue alors un rôle central dans le stockage des polluants dans le sol forestier, comme l'ont découvert les auteurs. Bien que les niveaux les plus élevés de microplastiques aient été trouvés dans les couches supérieures de feuilles mortes, peu décomposées, de grandes quantités de particules de plastique sont stockées dans les couches plus profondes du sol. Ce phénomène peut être attribué à la décomposition des feuilles elle-même, mais aussi à d'autres processus de transport tels que les organismes impliqués dans la décomposition.

Pour cette étude, l'équipe de recherche du département de minéralogie et de chimie des sols a prélevé des échantillons sur quatre sites forestiers à l'est de Darmstadt, en Allemagne. À l'aide d'une méthode analytique nouvellement développée et adaptée, les scientifiques ont pu mesurer la teneur en microplastiques d'échantillons de sol, de feuilles mortes et de dépôts atmosphériques (le transport de substances de l'atmosphère terrestre à la surface de la Terre) et l'analyser chimiquement à l'aide de méthodes spectroscopiques. Ils ont également produit un modèle d'estimation des apports atmosphériques depuis les années 1950 afin de déterminer leur contribution au stockage total dans les sols forestiers.

"Nos résultats indiquent que les microplastiques présents dans les sols forestiers proviennent principalement des dépôts atmosphériques et des feuilles qui tombent au sol (litterfall). Les autres sources, en revanche, n'ont qu'une influence mineure", explique M. Weber. Nous concluons que les forêts sont de bons indicateurs de la pollution atmosphérique par les microplastiques et qu'une forte concentration de microplastiques dans les sols forestiers indique un apport diffus important - par opposition à un apport direct tel que les engrais agricoles - de particules provenant de l'air dans ces écosystèmes".

Cette étude est la première à démontrer la pollution des forêts par les microplastiques et le lien direct entre les apports atmosphériques et le stockage des microplastiques dans les sols forestiers, ces questions n'ayant jamais fait l'objet d'une étude scientifique auparavant. Ces résultats constituent une base importante pour l'évaluation des risques environnementaux posés par les microplastiques dans l'air et dans le sol. Les forêts sont déjà menacées par le changement climatique, et nos résultats suggèrent que les microplastiques pourraient maintenant constituer une menace supplémentaire pour les écosystèmes forestiers", déclare M. Weber. Ces résultats peuvent également être utiles pour évaluer les risques sanitaires, car ils mettent en évidence le transport mondial des microplastiques dans l'air et, par conséquent, dans l'air que nous respirons.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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