Le recyclage du CO₂ alimente une nouvelle alternative à l'huile de palme pour l'industrie cosmétique

Le groupe Mibelle, LanzaTech et Fraunhofer IGB ont réussi à produire une graisse durable à partir de CO₂ pour remplacer l'huile de palme

04.09.2025
© Fraunhofer IGB

Les PDG de Mibelle Group et de LanzaTech, ainsi que le directeur de Fraunhofer IGB, sont venus à Leuna pour le lancement de la fermentation. de gauche à droite : devant : Jennifer Holmgren (CEO, LanzaTech), Susanne Heldmaier (Strategic Lead Basic Research & Techn. Innovation, Mibelle Group) au centre : Markus Wolperdinger (directeur de Fraunhofer IGB), Bernd Söllner (chef de la R&D, Mibelle Group) à l'arrière : Holger Wondraczek (directeur du site de Leuna, Fraunhofer IGB), Dr. Peter Müller (PDG, Mibelle Group)

Après de nombreuses années de recherche, le groupe Mibelle, LanzaTech et l'Institut Fraunhofer pour l'ingénierie interfaciale et la biotechnologie IGB ont réalisé une percée en matière d'innovation durable : Grâce à la biotechnologie moderne, les partenaires ont mis au point un ingrédientà base de CO2 qui peut remplacer l'huile de palme dans les cosmétiques et d'autres produits de tous les jours.

Cette technologie pionnière permet non seulement de réduire la dépendance à l'égard de l'huile de palme, mais ouvre également la voie à des chaînes d'approvisionnement plus durables, avec le potentiel de transformer l'industrie dans son ensemble. L'huile de palme est une matière première indispensable pour de nombreuses industries en raison du rendement élevé des palmiers à huile, de sa longue durée de conservation et de sa résistance à la chaleur. Qu'il s'agisse d'aliments, de cosmétiques, de produits de nettoyage ou de biocarburants, l'huile de palme est présente dans de nombreux produits que nous utilisons tous les jours.

Un besoin urgent d'alternatives à l'huile de palme

Des zones de plus en plus étendues de nos forêts tropicales sont défrichées pour la culture de l'huile de palme, ce qui menace de nombreuses espèces animales et végétales. Ce processus libère également de grandes quantités deCO2 stocké dans l'atmosphère. Consciente de cette situation, l'industrie cosmétique a réagi en s'approvisionnant principalement en huile de palme issue de cultures certifiées, garantissant ainsi que la matière première provient de sources gérées de manière durable. Cependant, la culture durable ne peut à elle seule répondre à la demande croissante de l'industrie à long terme. Il est urgent de trouver des solutions nouvelles et innovantes pour l'avenir.

Une technologie innovante en action

Le groupe Mibelle, en collaboration avec LanzaTech et l'Institut Fraunhofer pour l'ingénierie interfaciale et la biotechnologie ( IGB), est à l'origine d'une approche totalement nouvelle. Leur avancée combine deux processus de fermentation successifs pour convertir le gaz à effet de serreCO2 en un mélange de graisses sans huile de palme. La composition de ce mélange ressemble beaucoup à l'huile de palme, ce qui nous permet de remplacer les huiles tropicales dans un large éventail d'applications futures.

Tout d'abord, leCO2 qui serait autrement libéré dans l'atmosphère est converti en alcool grâce à un processus biotechnologique mis au point par LanzaTech. Ce processus est similaire à celui du brassage de la bière, sauf que leCO2 remplace le grain comme matière première.

Dans la deuxième étape du processus de fermentation, développée principalement par Fraunhofer IGB, l'alcool produit à partir duCO2 est transformé en graisses souhaitées par des levures oléagineuses spécialisées. Il est important de noter que les deux étapes de la fermentation reposent exclusivement sur des micro-organismes naturels, non génétiquement modifiés.

Le résultat est une matière grasse polyvalente de haute qualité, 100 % sans huile de palme, naturelle et enrichie de propriétés exceptionnelles pour le soin de la peau, une caractéristique importante pour les produits cosmétiques.

"Cette innovation est le résultat de notre partenariat de longue date avec LanzaTech et constitue une étape importante pour l'industrie cosmétique. Associée à la force d'innovation du Fraunhofer IGB, nous établissons de nouvelles normes pour l'ensemble de l'industrie et soulignons notre engagement à assumer la responsabilité de l'avenir de notre planète tout en rendant les chaînes d'approvisionnement plus robustes", déclare Peter Müller, PDG du groupe Mibelle.

Du prototype à la mise sur le marché

Après des essais en laboratoire réussis au Fraunhofer IGB et des tests d'application prometteurs dans les laboratoires du groupe Mibelle, les partenaires passent maintenant à la production à l'échelle du kilogramme du mélange de graisses semblable à l'huile de palme. À cette fin, les processus de fermentation mis au point au Fraunhofer IGB sont mis à l'échelle étape par étape au Fraunhofer Center for Chemical-Biotechnological Processes CBP à Leuna, une branche du Fraunhofer IGB.

"Après des recherches fructueuses en laboratoire, nous avons pu commencer à développer le processus pilote", explique Susanne Heldmaier, responsable de la recherche et de l'innovation technique au sein du groupe Mibelle. "Il s'agit d'une étape importante, à l'issue de laquelle nous disposerons des premières quantités d'une graisse de haute qualité. Cela nous permettra de développer des produits cosmétiques qui non seulement protègent notre peau, mais contribuent également à la protection de l'environnement. À l'avenir, avec le soutien de nos fournisseurs de matières premières, nous espérons pouvoir convertir de plus en plus de matières premières à base d'huile de palme à cette solution durable".

Avec cette nouvelle technologie, les trois entreprises contribuent de manière significative à la réduction à long terme de la déforestation des forêts tropicales et à la mise en place d'une chaîne de valeur durable.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

Autres actualités du département recherche et développement

Actualités les plus lues

Plus actualités de nos autres portails

Si près que même
les molécules
deviennent rouges...